De Colin Higgins
La production printanière fut un autre classique théâtral (et cinématographique) issu d'un autre pays: Harold et Maude. Ce film culte des années '70, écrit en 1971 par Colin Higgins sur les chansons de Cat Stevens, a été adapté et présenté avec succès en pièce de théâtre. Histoire magnifique et touchante, elle raconte l'improbable rencontre entre Harold, jeune homme suicidaire de 20 ans issu de la haute bourgeoisie, et Maude, extravagante "jeune femme" de 79 ans! Elle apprend à Harold, désabusé de la vie à 20 ans, la joie, le bonheur, l'amour, la liberté, les vraies valeurs du cœur, ce que lui n'a jamais appris auprès d'une mère froide et stricte.
Article de Marie-Josée Montminy dans Le Nouvelliste
Critique de Marie-Josée Montminy dans Le Nouvelliste
Dans le programme, Christian Champoux écrit :
Harold et Maude! Film culte des années 70 pour les uns, une histoire inconnue pour d'autres. Pour ma part, ce fut un coup de foudre littéraire! Car au-delà d'un film réalisé par Hal Ashby d'après un scénario original de Colin Higgins qui a connu un succès phénoménal en 1971; au-delà des magnifiques chansons de ce film jouées et composées par Cat Stevens (avant qu'il ne se fasse appeler Ysuf Islam!), c'est à une magnifique leçon de vie intemporelle à laquelle nous convie Maude. Peut-on dire que les valeurs véhiculées dans ce scénario des années 70 soient dépassées? La liberté pour tous et dans tout, le respect de tout ce qui peuple notre planète, la capacité d'émerveillement face à tous les moindres petits plaisirs de la vie, n'est-ce pas encore une route extraordinaire à suivre dans notre quête du bonheur? Ouvrons bien nos oreilles, notre "cœur d'enfant", car le discours de Maude était et, selon moi, sera toujours universel et d'actualité.
En rencontrant Harold, ce jeune homme de 20 ans issu de la haute bourgeoiserie et aux tendances suicidaires, Maude, cette "jeune dame" de 79 ans, trouve un ami et un confident. Harold, lui, trouvera une nouvelle façon de vivre, et plus qu'une grande amie... Quand une vision sombre et pessimiste de voir la vie en rencontre une colorée et optimiste...
Je terminerai en paraphrasant Maude, message que je nous adresse à tous, comédiens, techniciens et vous, gens du public qui nous faites l'honneur de votre présence: "Foncez! Jouez! Vivez! Sinon, de quoi parlerez-vous au vestiaire?"
Le 15 avril 2012 à 14 h
