Hold-Up

Hold-Up

De Jean Boileau

Un hold-up qui tourne mal, pour trois voleurs qui se retrouvent assiégés par la police, dans une banque qu'ils voulaient braquer. Il n'y a pas de client, pas d'employé, juste une vieille femme, et dehors, parmi les flics, un ami d'enfance. Mais l'enfance est bien loin et tout ça n'est plus un jeu. Les armes sont de vraies armes, les policiers sont de vrais policiers et les bandits...


L'auteur Jean Boileau écrit dans le programme :

Dans toutes les grandes villes, il existe des quartiers où il vaut mieux ne pas naître. Sortir de ces quartiers est un véritable tour de force. Beaucoup de gens n'y arrivent pas.

Les personnages de cette pièce sont librement inspirés de gens que j'ai connus ; des collègues de travail, des voisins, des amis parfois, qui n'étaient pas tous mauvais.

Hold-up raconte leur histoire, une histoire très dure où subsiste tout de même un peu d'espoir…

…et c'est l'espoir qui fait vivre, n'est-ce pas ?

Le metteur en scène Yannick Legault écrit dans le programme :

Un mot pour vous parler de Hold-Up, ce texte que j'ai reçu en coup de poing dès sa première lecture. Cette vision si sombre, trop noire, me disais-je, ce n'est pas possible de regrouper cinq personnages aussi amochés par la vie, des battus abattus, des combattants finis, un monde si pauvre en lueur d'espoir. Je croyais que l'on voulait se moquer et je cherchais le second degré. J'ai demandé à voir l'auteur, et j'ai compris que non seulement ce monde est possible, mais qu'il s'agit du sien, d'une misère noire que nous côtoyons, que nous entretenons tous. Et j'ai compris aussi que Jean Boileau veut, à sa manière, marquer l'espoir, inscrire un brin de luminescence, même dans l'enfer.

Pour la création de cette pièce, pour faire entendre ces mots incisifs, j'ai choisi de mettre en lumière ce qui m'a d'abord rebuté, la vulgarité, lui donner un point de vue de l'intérieur afin de mieux entendre sa douleur. Et pour aider à lier toutes ces ambiances tout en supportant les personnages dans leur blues, j'ai choisi d'injecter une bonne dose d'énergie musicale, en direct, s'il vous plaît !

Merci à Jean pour sa confiance, à toute l'équipe des Nouveaux Compagnons, à René, Denys et Mathieu, merci aux acteurs, Christian, Stéphane, France, André et Nicole, ainsi qu'aux musiciens Mathieu, Philippe et Frédérik, tous pour leur générosité, leur travail et leur talent. Merci à mon assistante, Marie-Christine, pour sa présence et sa prévenance, merci à tous les autres, Annie, Kim, Larry, Jean-Gabriel, Luc ; sans vous, il n'y aurait pas de spectacle.

Et à tous vous autres dans la salle, une dernière chose, ça va cogner fort et ça risque de faire surgir des images, des sensations, des notes qui vont probablement déranger. Mais il est important pour nous de vous la donner en pleine face cette pièce, comme elle est, afin qu'on puisse en discuter pour vrai.

Salle Anaïs-Allard-Rousseau
Mise en scène
  • Yannick Legault
Assistance à la mise en scène
  • Marie-Christine Vézina
Direction technique
  • René Houle
Scénographie
Comédiens
Régie
  • Jean-Gabriel Pothier
Éclairage
  • Luc Levreault
Décors
  • René Houle
  • Yannick Legault
  • Larry McKinnon
  • Annie Trudel
  • Jean-Jacques Trudel
Costumes
  • Kim Bellerive
  • Marie-Christine Vézina
Musique
  • Philippe Groarke
  • Frédéric Lévesque-Saindon
  • Mathieu Massicotte
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